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lundi 9 mai 2011

"Voir Naples" images de travail - vidéo


Vidéo "Voir Naples" images de travail
durée environ 3 minutes
Institut français de Naples
(Vous pouvez visionner la vidéo en cliquant sur le titre du chapitre - merci)



Forme et intention

« Voir Naples » est un duo dont la relation se construit autour d’une planche rouge : utilisée comme un média abstrait, son identité se transforme au gré de nos usages et des images traversées : elle est tour à tour territoire, paysage, table, poids à partager, drapeau, enjeu d’équilibre, écran, robe  …
A partir de cet objet,  nous laissons ainsi surgir nos visions de la ville dans un temps non narratif.
De notre pratique de Naples, une question a émergée : comment partager la « chose publique » ?


La notion de république comme organisation de référence hante ainsi ce projet : comment se négocie la relation de l’homme à la loi commune ?
Etre à Naples, c’est reconsidérer notre propre manière de vivre ensemble, mesurer les enjeux d’équilibre que cela constitue, et ce, au sein même d’une ville européenne. Autour de cette planche rouge, métaphore de ce que l’on pourrait appeler notre « bien commun »,  nous négocions transferts de poids, équilibres et échanges, qui fondent toute possibilité de coexister.  



Conditions de représentation 

Cette forme intimiste nécessite une relation de proximité avec le public.
Elle peut être présentée dans des petites salles de spectacle, mais aussi dans tout type de lieux non spectaculaires : galeries, grandes terrasses, espaces vides, appartements …
La pièce sera adaptée techniquement selon l’espace choisi.
La durée étant de 30mn pour une petite jauge, nous proposons d’aménager des « séances » plutôt qu’une représentation unique : nous pouvons ainsi jouer de manière consécutive 2 ou 3 fois. 

Conception  et interprétation : Christine Jouve et patrickandrédepuis1966
Musique : Bellini - Rolling stones
Lumière : Nicolas Guellier
Production : la veilleuse - la chambre jaune
Soutiens : Conseil général du Gard - Institut français de Naples

Pour l'achat et les conditions techniques du spectacle, nous contacter. Merci

mardi 7 décembre 2010

"Voir Naples" - premières étapes de création


Musée archéologique - Naples

"Voir Naples"
Duo 40 minutes.

Production – la veilleuse – la chambre jaune

Soutiens : Conseil général du Gard – Institut français de Naples 

Intentions :

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une résidence de travail et de recherche à Naples.

Comment partager la chose publique ?  est la question qui inaugure ce travail. Cette question a émergé de notre regard et de notre pratique de la ville. Partant de Naples, comment toute cité s’organise-t-elle autour d’une loi écrite ou génère-t-elle dans le présent ses règles ?
La notion de république comme organisation de référence hante ainsi ce projet :
Comment se négocie la relation de l’homme à la loi commune ?
Conscients des différences, les hommes comme les nations doivent vivre ensemble.
Etre à Naples, c’est reconsidérer notre propre manière de vivre ensemble, les enjeux d’équilibre que cela constitue, et ce au sein même d’une ville européenne.

"Cependant que l’acrobate est en proie à l’équilibre le plus instable, nous faisons un vœu, et ce vœu est étrangement double et nul. Nous souhaitons qu’il tombe et  nous souhaitons qu’il tienne.  Et ce vœu est nécessaire. Nous ne pouvons pas ne pas le former, en toute contradiction et sincérité. C’est qu’il bat naïvement notre âme dans l’instant même. Elle sent que l’homme tombera, doit tomber, va tomber.  Et en soi, elle consomme sa chute et se défend de son émotion en désirant ce qu’elle prévoit. Il est déjà tombé par elle. Elle ne croit pas ses yeux, son regard ne le suivrait pas sur la corde, ne le pousserait plus en bas s’il n’était pas déjà tombé. Mais elle voit qu’il tient encore, et elle doit consentir qu’il y a des raisons qui font qu’il tient et invoque ses raisons, les suppliants de durer."
Jean-Luc Godard – Histoires du cinéma

Vivre en Europe aujourd’hui, c’est être à la fois le spectateur et l’acrobate.


A Naples, la présence du Vésuve, nous renvoie à un projet s’inscrivant dans un temps qui peut entrevoir sa fin. Vivre avec cette « menace » ou nourrir l’idée d’une fin prochaine de l’empire européen comme de l’empire romain constitue pour nous un vrai ancrage dans cette ville. 









Premières images studio - Institut français de Naples - Novembre 2011

vidéo : il vous suffit de cliquer sur le titre :  "Voir Naples" - premières étapes de création


Dispositif :

Deux tréteaux et une planche (85X115)
Lampes d’architectes/une chaise

Ce dispositif, dans sa légèreté, est pensé pour une proximité du public, presque comme une invitation autour d’une table qui serait à la fois table de négociations et métaphore visuelle des équilibres en jeu. 




Une place sur la terre - Images et critique

Anne Laurent et la maquette - répétition ccn de Montpellier

Les bois  - répétition ccn de Montpellier

L'ensemble aux motifs - répétition ccn de Montpellier

motifs Ste Sophie - Istanbul

Christine Jouve - répétition ccn de Montpellier

Le groupe motifs - répétition ccn de Montpellier

Marc Vincent et Anne Laurent - bois roses



Distribution :

Production : la veilleuse
Coproduction : le Cratère Scène Nationale d’Alès,  Centre Chorégraphique National de Montpellier (ReRc)
Soutiens : conseil général du Gard, conseil régional du Languedoc-Roussillon, Institut français d’Istanbul, DRAC Languedoc-Roussillon.
Création : 4 mai 2010 au Cratère Scène nationale d’Alès
Durée moyenne du spectacle :
 environ une heure dix

Danseurs : Anne Laurent, Antonia Pons-Capo, Rachel Benitah, Christine Jouve, patrickandrédepuis1966, Marc Vincent.

Lumière : Nicolas Guellier
Son : Alice Normand
Chargée de production :
Sylvaine Baron


Architecture faite danse
Gérard Mayen - mouvement

"Dans Une place sur la terre, Christine Jouve, chorégraphe, et Patrickandrédepuis1966, artiste visuel, orchestrent l’idée d’architecture. Soit une trame de lignes d’énergies, suspendant ses motifs sobres dans l’espace. Une pièce d’extrême intégrité."

Une place sur la terre - extraits vidéos - mai 2010

Forme du projet :

En juin 2009, nous avons été accueillis en résidence de recherche à l’Institut français d’Istanbul. Nous y avons présenté les matériaux qui sont aujourd’hui le socle du travail mis en forme  en septembre 09 au centre chorégraphique de Montpellier.

« Nous avons remporté dans nos valises la diversité des marbres, la force tellurique du lieu, son ventre et son arche,  son revêtement doré, sa vacuité, son appel à la terre, sa double orientation. »

 Il s’agit d’une forme qui croise danse, dessin et architecture.
 Six interprètes formant un chœur développent un plan au sol dessiné au fusain pour créer un espace toujours mobile sur lequel viennent s’incérer d’autres plans architecturés et chorégraphiques.
Nous travaillons avec des matériaux usuels de constructions : bois, pierres, or, craies etc…

 Il s’agit d’une pièce chorale où le corps du bâti se construit dans un mouvement continu comme un travail physique. On y croise par incidence les gestes et figures de l’humanité au travail.



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lundi 6 décembre 2010

France/Algérie - une régulière

unité numéro 50 - 2 minutes 40


Nous vous proposons une série d'unités chorégraphiques. Elles font parties d'une bibliothèque d'actions qui compose l'ensemble du spectacle France/Algérie. Parfois ces unités ne sont pas présentées au public et ne sont visibles que dans cette bibliothèque. 

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samedi 4 décembre 2010

France/Algérie - Critique et images

Une absence irremplaçable 
                     Montpellier Danse juin 2007



"Pas de France sans Algérie. Le corps plastique façonné par Christine Jouve et Patrickandrédepuis1966 produit un effleurement de conscience obsédant.


Outre une très belle manière d'accoucher aux lendemains de la création de sa pièce, on trouve quelque chose d'excitant aux développements les plus récents du parcours artistique de Christine Jouve. On la pensait quelque peu figée - ô magnifiquement - dans les ciselures de son écriture gestuelle. Mais on la découvre performeuse dans l'abracadabrante pièce à poils de Catherine Contour ; et à présent s'adonnant à la conception de France-Algérie, forme scénique inclassable, aux côtés du plasticien patrickandrédepuis1966. (...)
Dans l'impossibilité de produire une analyse globale des ces unités d'action, encore moins une description systématique exhaustive, on passera par l'exemple. Exemple donc : Pactrickandrédepuis1966 se saisit du bouquet de roses. Il vient s'asseoir au sol, en front de scène. Des branches fleuries, il arrache une épine. Il s'en sert pour inciser la peau de l'un de ses pieds (du sang coule), et finalement l'enfouir dans ses chairs. Il réédite cette scarification, conduite sans éclat ni sursaut ni tapage, dans la tonalité d'une évidence du marquage, de la stigmatisation, de l'enfouissement douloureux des signes. France. Algérie. Dans ce cas, une résonance sémiotique peut se percevoir assez explicitement. De même quand un french kiss opère au travers de la toile de l'étendard national. En revanche, tout se suspend quand l'interprète féminine s'enroule magnifiquement des drapés plastiques traînant au sol, par un simple tournoiement sur ses pieds, pour abandonner ces matières, métamorphosées en un champ de sculptures aléatoires et tassées.
Les deux artistes œuvrent rarement au contact, ménagent toujours entre eux l'espace et le temps de l'observation. (...)

France. Algérie. Il n'est pas une seconde où quiconque ne se vive habité de la conscience de cette présence sue de l'altérité, tissée de mémoire partagée. Conscience en grande part énigmatique, voire fantasmatiquement inquiétante. Mais on ne pourrait se concevoir sans qu'elle existe, obsédante et constitutive. Nécessaire. France-Algérie agence ce territoire de l'indéfini, le traverse comme un effleurement, et le ramène à la production relancée des possibles. Le sens de l'ellipse y trouve une puissance tangente."

Gérard MAYEN - mouvement" 






Lors d'une première présentation du travail au studio Yano, François Largarde avait réalisé un certain nombre de clichés dont les images ci-dessus. Nous tenons ici à le remercier ainsi que le centre chorégraphique de Montpellier pour le prêt de ce studio. 

vendredi 3 décembre 2010

France/Algérie - Paysage

unité numéro 5 - 2 minutes 15

Nous vous proposons une série d'unités chorégraphiques. Elles font parties d'une bibliothèque d'actions qui compose l'ensemble du spectacle France/Algérie. Parfois ces unités ne sont pas présentées au public et ne sont visibles que dans cette bibliothèque. 

Pour visionner la vidéo, il vous suffit de cliquer sur le titre de l'article - merci.